Le féminin sacré

 

Origine de toute vie, symbole d’amour et de compassion, le féminin sacré ou l’énergie féminine sacrée est la source de toute abondance et de toute vie. Elle est le mouvement la puissance en action, la conscience de la Mère Divine, de la Déesse en tant que Force Primordiale créatrice, instinctive de vie dans son émanation d’Amour.

Le principe Féminin est à l’origine de toute forme de vie manifestée sur Mère Terre à travers tous les règnes (minéral, végétal, animal et humain). Dans les temps anciens, le Féminin était incarné par les Déesses et les Prêtresses, gardiennes de la connaissance de cette Loi de Vie.  Renier le principe Féminin, c’est se renier soi-même dans sa réalité terrestre et divine, ce qui engendre inexorablement la séparation avec la Source. Il est important de reconnaître, de remercier et d’honorer cette énergie Féminine sacrée en chacun de nous afin qu’elle soit réhabilitée en notre cœur, afin que la Femme retrouve sa place et toute sa noblesse au sein de notre humanité. La réconciliation, le pardon et le retour à l’équilibre masculin/ féminin est la réussite d’une nouvelle vie.  Patrick Marcy

 

Un peu d’histoire :

Aux origines de l’histoire de l’humanité le sacré était féminin :

Les chasseurs-cueilleurs ont associé les rythmes de la nature, L’abondance de ses dons nourriciers, la magie de la naissance et de la vie avec la femme et son pouvoir de procréation auquel ils se sentaient étranger.

La perception intuitive de ces hommes immergés dans la nature et soumis à ses cycles leur avait fait prendre conscience des faisceaux d’énergie qui sous-tendent le vivant et animent le monde naturel.

La Terre elle-même leur apparaissait comme un être vivant qui les abritait, les nourrissait et déterminait leur vie et leur mort. Elle était parcourue d’ondes de vie, parfois terribles, elle avait tout pouvoir sur eux, un pouvoir qui dépassait leur compréhension.

L’ivresse de vivre des premiers hommes dans leur fusion perpétuelle avec les rythmes de la nature leur rappelait sans doute l’extase vécue dans l’accouplement avec leurs compagnes. Et de plus, elles donnaient la vie, tout comme la Terre elle-même. Ils n’avaient alors aucune conscience de leur rôle procréateur, ils accordaient alors toute la magie de la naissance aux

Seules femmes. C’est sans doute ainsi que la fascination et le mystère de la vie prirent dans la conscience des enfants de la Terre une forme féminine : Le sens du sacré fut paré des formes et des attributs de la femme, car Nature et Femme appartenaient au même monde magique des ondes et des forces de Vie, un monde qui échappait à la compréhension de l’homme mâle.

Le mythe de la création apparut alors et donna un ancêtre unique à l’ensemble de l’humanité et au monde : La Grande Mère Cosmique.

L’apparition de la Grande Déesse dans la conscience magique est l’élément fondateur de toute religion, avec ses rituels chamaniques et magiques. De Jean Bernard Cabanes

 

L’expression culte de la déesse fait référence au culte primitif de la fertilité tel qu’il semble avoir été universellement pratiqué à la fin de la préhistoire. Ce culte, dans lequel la figure de la femme tenait une grande place et revêtait une dimension sacrée, consistait essentiellement en une vénération de la Terre, cette dernière incarnant le principe féminin universel, mieux nommé Déesse Mère ou Grande Déesse,

 

Dans les religions pré chrétiennes la femme a une signification sacrée parce qu'elle donne la vie. Ainsi l'Artémis d'Éphèse était la déesse mère, il y avait des cultes de fécondité en Canaan, certaines religions ont pratiqué la prostitution sacrée

 

L’Église a éliminé la place et le rôle des femmes dans l'Église catholique, elle a voulu réserver aux hommes les pouvoirs et a toujours relégué les femmes à une place inférieure, consacrant un pouvoir exclusivement de la volonté de détrôner la femme déesse primitive de l'humanité pour instaurer un culte "male"

Le Féminin sacré a donc été diabolisé, éradiqué et considéré comme impur...  Pourtant, le concept de la femme comme source de vie était fondamental dans les religions anciennes. Mais la philosophie chrétienne a détourné cette puissance créatrice au profit de l'homme, en occultant une réalité biologique.

Le Graal est littéralement l'ancien symbole féminin, le Féminin sacré, la Déesse, cette dimension religieuse perdue, les anciennes images sacrées du pouvoir procréateur de la femme représentaient une menace pour la puissance naissante d'une Église à prédominance masculine.

La quête du Graal perdu symbolise la recherche de l'ancien Féminin sacré. Selon Teabing et Langdon, les héros du roman de Dan Brown, le prétendu calice était pour les chevaliers du Graal un symbole écran, un moyen de se protéger des anathèmes d'une Église qui avait banni la Déesse, asservi la femme, brûlé les sorcières et les hérétiques.

 

Venez ouvrir les portes du féminin dans la paix, l’amour, la joie des retrouvailles de nos deux polarités féminin/masculin ;

Venez belles femmes,  reprenez votre puissance et votre pouvoir, redevenez la femme sauvage que vous êtes.

Faire la paix en nous apporte paix à l’homme et ouvre la possibilité d’une réunification et d’équilibre en nous et sur la terre.

Anne-Marie Teyssier